! VIVRE LA RUE ALERTE !


BREST RECOUVRANCE

"RUE SAINT MALO vs BÂTIMENT AUX LIONS"

Le patrimoine populaire commun urbain face au monument historique Défense-Culture

Arrangement amiable

 

Décembre-2014 - Janvier 2015

Nouvelle menace sur le patrimoine bâti, populaire, culturel et artistique de la RUE St MALO !
VIVRE LA RUE doit lancer l'alerte pour préserver la rue St Malo "la plus ancienne rue de Brest" en péril !

! Tonnerre de Brest !

Un comité de soutien se forme en urgence pour garantir la pérennité de ce lieu
de promenade intemporel et de ces manifestations culturelles aujourd'hui renommés !

La Rue Saint Malo, "la plus ancienne rue de Brest", patrimoine bâti, populaire, artistique et culturel, ne doit pas être sacrifiée pour la restauration du Bâtiment aux Lions, monument historique militaire, interdit au public !

D'autres solutions existent pour détourner le passage de camions de chantier pendant les 5 années de travaux prévus !


 


Plan relief 1811







2008

2014


MONTY PICON , Rue St Malo 2009 , photo Mathieu Le gall


2005



2012


2014

 

 

VideoS

Restauration du BÂTIMENT AUX LIONS - Réunion d'information aux riverains le 20 novembre 2014
à l'Espace de Médiation et d'Innovation Sociale "AU COIN D'LA RUE" 12 rue St Malo à Recouvrance

 Episode 1 : La présentation des travaux de rénovation du Bâtiment aux Lions

Rue St Malo vs Batiment aux Lions-épisode 1 from VIVRE LA RUE Saint Malo BREST on Vimeo.

 

Episode 2 : Vivre La Rue expose son point de vue et s'inquiète pour la survie rue St Malo

Brest-Rue St Malo vs Batiment aux Lions-épisode 2 from VIVRE LA RUE Saint Malo BREST on Vimeo.


LETTRE OUVERTE

Brest Recouvrance, le 1er janvier 2015

Peut-être avez-vous entendu parler de la RUE SAINT MALO à BREST dans le quartier de Recouvrance, celle qui est désormais renommée pour être reconnue comme « la plus ancienne rue de Brest ».
Enclavés dans le vallon de Pontaniou, ces 94 mètres de rue pavée et ces modestes bâtisses, dont l'histoire connue remonterait au XVIIIème siècle, ont été miraculeusement épargnés par les bombardements alliés de la seconde guerre mondiale qui anéantirent la cité.

Jugée insalubre dans l'élan de reconstruction moderne de la ville dans les années 60, ces habitations furent progressivement vidées de leurs habitants jusqu'aux années 80 en vue d'une démolition programmée.

L'association VIVRE LA RUE a été fondée en juillet 1989 dans le but de préserver, de restaurer et d'animer ce témoin populaire du Brest d'avant guerre, de la faire connaître et reconnaître comme pôle historique, culturel et artistique.
Depuis un quart de siècle, la ténacité et l'engagement indéfectible, la mobilisation citoyenne de centaines de bénévoles, le soutien de milliers d'artistes et spectateurs présents aux manifestations culturelles et artistiques qui y sont organisées, les encouragements des visiteurs (près de 11.000 personnes par an depuis 2012) démontre la pertinence du combat quotidien pour la préservation et la mise en valeur de ce lieu unique.

Malgré le repavage de la rue en 1998 après les travaux de réfection des eaux usées (qui endommagèrent gravement les édifices en éventrant la rue sur plus de 2,5 mètres de profondeur) et les gros travaux de gros œuvre de réfection des maçonneries anciennes effectués en 2007 et 2008 (fortement préconisés par ARCHI-BIO et l'architecte Xavier Barruhet membre de l'association dans le dossier « Rue St Malo, mise en sécurité et préservation des ouvrages »), ce patrimoine populaire a déjà subi des dommages irréversibles aux mépris de son intérêt historique indéniable :
- 1993 Expulsion et démolition du bar le plus vieux de Recouvrance « le Trou »,
- 1996 Démolition des numéros 19 (dit « la grande caserne ») et 21,
- 1998 Expulsion et démolition du numéro 1 (« la maison du cordonnier »)...
- En février 2014, des experts judiciaires imposent à Brest Métropole Océane, propriétaire des murs par droit de préemption, de les « sécuriser » en les étayant à l'arrière de toutes les maisons et jardins en vue du grand chantier de construction du nouveau quartier sur le plateau des Capucins surplombant le vallon de Pontaniou et la rue St Malo. Résultat : Saccage et destruction des cours et jardins suspendus à flanc de colline ; Entraves à la circulation piétonne par le circuit de la venelle Saint Malo reconstruit et ré-ouvert par les bénévoles de l'association à l'arrière des bâtisse du numéro 1 au 11 rue St Malo ; Condamnation de l'accès à la venelle, extraction de pavés originels, coulage de blocs de béton, étayage (« butonnage ») de bois jeune dont l'efficacité serait plus que douteuse, condamnation de l'accès à la passerelle de la petite salle de spectacles UN:UN conçue par le collectif de jeunes architectes ETC et construite lors d'un chantier participatif en mai 2012...

1998

Toutes ces dégradations et démolitions délibérées sont autant de destructions motivées hâtivement par la bêtise humaine que notre association, protectrice de ce patrimoine qu'elle a révélé au grand jour, ne peut que dénoncer !

Nous vous interpellons aujourd'hui, au sujet d'une nouvelle menace qui risque de réduire à néant les efforts magistraux engagés depuis 25 années pour faire vivre la rue Saint Malo.

Vous n'êtes sans doute pas sans savoir qu'un chantier d'une durée de cinq ans de rénovation du Bâtiment aux Lions a débuté début décembre 2014 (Construction des ingénieurs Tarbé de Vauxclairs et Trouille 1807-1809 d'un bâtiment pont enclavé dans l'enceinte de l'arsenal militaire de Brest en travers du vallon de Pontaniou et dont l'accès arrière par la cour de la Madeleine donne sur le bas de la rue St Malo).


Modèlisation D.Larvor (source Wiki-Brest)

Ce bâtiment remarquable, laissé à l'abandon par la Marine Nationale depuis longtemps, et ayant subi l'agression du ciment qui étouffe ses pierres, a été très tardivement classé monument historique en février 2011.
C'est pourquoi sa rénovation est prise en charge à proportion égale par le ministère de la Défense et le ministère de la Culture à hauteur de 5 millions d'euros.
Son ouverture au public ne semble cependant pas envisageable à l'issue des travaux dans cinq ans d'après Mr Hervé Bedry, responsable de la gestion du patrimoine auprès de la Préfecture Maritime Atlantique.



Ce qui motive notre indignation est que l'accès à ce chantier d'envergure, transport de la main d’œuvre, matériels et matériaux, ainsi que l'évacuation des gravats, est interdit par l'arsenal maritime auquel appartient le bâtiment et passe par la petite rue Saint Malo, pavée sur un lit de sable et de graviers, ébranlant ces fragiles constructions antérieures à celle du Bâtiment aux Lions.
Cette impasse piétonne, pavée à l'ancienne, ne saurait supporter les passages successifs de camions.

embouteillage des camions de chantiers en amont des pavés

Par ailleurs, les gros véhicules ne peuvent manœuvrer dans le virage obtus du bas de la rue trop étroite pour pénétrer dans la cour de la Madeleine à l'arrière du monument historique, devant décharger leur cargaison à l'aide d'un bras articulé avant de repartir en marche arrière.

Outre les risques d'effondrement de la ruelle ancienne inadaptée à la circulation automobile, comment envisager les visites des 11.000 visiteurs adultes en balades et enfants en visites pédagogiques qui s'installent d'ordinaire en toute tranquillité dans la rue, les tournages de films, les répétitions et représentations de spectacles, les chantiers participatifs pour la restauration respectueuse des lieux, le maintien des aménagements paysagers côté rue (1er prix 2014 du concours fleurissement de rue de la ville de Brest)...

Pour épargner la voie piétonne pavée « la plus ancienne de Brest » déjà tant éprouvée et pouvoir continuer à accueillir les visiteurs, les publics et les artistes de plus en plus nombreux, il est essentiel de la préserver de tout transit de camions qui génèreraient nuisances et insécurité.

Des alternatives existent : La plus logique serait d'autoriser les convois vers le chantier du Bâtiment aux Lions en façade par l'arsenal militaire puisqu'il appartient au patrimoine maritime Atlantique, ou de manière moins évidente, créer une ouverture dans l'angle de l'enceinte de la cour de la Madeleine en amont des pavés sachant que nous avons déjà pu constater que les camions de chantier ne pouvaient pas s'y croiser durant ce premier mois du chantier qui doit durer cinq ans !

« Vivre la Rue » a pour objet la préservation et la réhabilitation de lieux en péril. Elle entend ainsi, défendre les droits des générations futures, faire naître et vivre des lieux de rencontre et d’échange pour tous. Ses moyens d’actions sont, notamment :
- La restauration et l’entretien de la rue Saint-Malo et de son environnement en Bio-Construction
- La production et la diffusion de spectacles, et de manifestations artistiques et culturelles
- La mise en pratique des valeurs de l'économie sociale et solidaire (article 2 des statuts)

C'est pourquoi nous devons lancer l'alerte !

VIVRE LA RUE Association - 17 rue Saint Malo - 29200 BREST Recouvrance
Association agrée Jeunesse Éducation Populaire N° 29 JEP 06 – 093
N° Siret 379 286 644 00024 / Code NAF 9499Z
Courriel : asso@vivrelarue.net - Site internet : vivrelarue.net

 

Pour rejoindre le comité de soutien

Cyber@ction à signer en ligne du 5 au 12 janvier 2015 : cyberaction : Brest - Rue Saint Malo Vs Bātiment aux Lions
(pétition suspendue en attente d'arrangement amiable)

Merci aux 1368 signataires, à Cyber@cteurs et à AE2D

La lettre ouverte a été envoyée avec l'appui des 1368 signatures de soutien, le 12 janvier 2015 à
Monsieur le Ministre de la Défense Jean-Yves Le drian,
Madame la Ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin,
Monsieur le Président du Conseil Régional de Bretagne Pierrick Massiot,
Monsieur le Président du Conseil Départemental du Finistère Pierre Maille,
Madame la Conseillère Générale du canton de Brest-Recouvrance Marie Gueye,
Madame la Députée du Finistère Patricia Adam,
Monsieur le Maire de Brest François Cuillandre.

... en attente d'une alternative rapide avant que ce ne soit irrémédiable pour la survie de "la plus ancienne rue de Brest"...

en attendant, coincée entre le grand chantier des Capucins et celui du Bâtiment aux Lions, la petite Rue Saint Malo souffre, les pavés s'enfoncent, les fissures se creusent !

 

 

Les nouvelles fraiches du 23 janvier 2015 concernant la cyber@ction "BREST-RUE SAINT MALO vs BÂTIMENT AUX LIONS".

L'architecte des bâtiments de France, Fabien Sénéchal, basé à Brest a téléphoné ce matin du 23 janvier 2015 à Xavier Barruhet, architecte en bio-construction et membre du Conseil d'Administration de VIVRE LA RUE, pour l'informer que l'étude de la construction d'une ouverture dans le mur d'enceinte de la cour de la Madeleine (terrain militaire situé à l'arrière du Bâtiment aux Lions, monument historique qui va être restauré durant 5 années,et jouxtant le patrimoine populaire de la rue St Malo) a reçu un écho favorable.

Cette seconde alternative d'ouverture d'un passage routier dans l'angle du grand mur de la Madeleine, en amont de la zone pavée piétonne (suggérée par notre association en alternative au refus catégorique de la préfecture maritime Atlantique de laisser transiter les convois de matériaux par la base navale) permettra d'éviter tout passage de camions de chantier sur les pavés de la fragile rue St Malo !

Nous devons cependant rester très vigilent quant à la démolition partielle de l'angle de ce mur de 8 mètres de hauteur où apparaissent de dangereuses fissures et la réalisation délicate d'une rampe d'accès avec un dénivelé de près de 4 mètres entre le niveau de la rue St Malo et l'enclos militaire de la Madeleine à cet endroit précis. Le chargé de la gestion du patrimoine auprès de la préfecture maritime Atlantique a, parait-il, exigé l'installation d'une porte blindée (qui couterait très chère de surcroit !) alors que nous comptons suggérer la pose d'une porte non occultante comme une grille esthétique en ferronnerie pour fermer l'accès du public au chantier tout en permettant la vue sur le remarquable monument pont Bâtiment aux Lions qui retrouvera son cachet original à l'issue des travaux de restauration. Le coût de cette opération serait-il pris en charge par le protocole Défense-Culture ?


Ouverture en construction - photo VLR mars 2015
Le petit comptoir abri a été ébranlé par un véhicule de chantier au passage !

La mobilisation rapide (1 semaine) des 1368 signataires de la cyberaction a été décisive, ainsi que le militantisme déterminé de l'association VIVRE LA RUE (depuis 1989) pour la sauvegarde, la reconnaissance et l'animation de celle que l'on nomme désormais "la plus ancienne rue de Brest", pour la promesse de résolution amiable allant dans le bon-sens pour la survie du patrimoine populaire de la rue Saint Malo très visité et de ces manifestations artistiques et culturelles.


...et une nouvelle belle porte ouvre un beau point de vue sur l'ancienne prison de Pontaniou...

 

...La réponse positive du Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à la Présidente de Vivre La Rue, Mireille Cann...
RUE SAINT MALO



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